Recherche générale : Histoire-Géo, 2010

Le besoin d’enracinement historique est une nécessité vitale pour tous les enfants. Dialogue entre Claudine Braun et Michel Barré, autour du travail en histoire de Claudine Braun et sa classe de CE1.

Jacqueline Bizet a enseigné en classe unique de 1998 à 2001. Elle a  saisi l’opportunité de pouvoir travailler avec ses élèves sur un projet de classe qui s’inscrivait dans la durée et dans l’interdisciplinarité. C’est dans un climat coopératif, le matin, au cours du « quoi de neuf », le soir au bilan, que le projet s’est mis en route, a parfois changé de direction, et s’est concrétisé, enrichi par la correspondance et les classes de découverte.

A partir d’une sortie collective, de l’idée d’un enfant, d’une discussion en classe, un projet peut naître, qui conduira à organiser la classe, à faire jaillir les représentations premières, à sortir sur le terrain… Lorsque l’enfant participe aux degrés divers de décision d’un projet, lorsqu’il prend l’initiative à un moment ou à un autre, et qu’il se sent maître de sa recherche, il s’investit dans son travail, il construit mieux son savoir.

Faire participer activement les copains de la classe à leur exposé : une idée lancée par deux élèves de l’école de Moliens dans l’Oise, qui bouscule les habitudes.

La recherche se présentait comme une autre... le petit train-train habituel…

“Les ours, ça nous intéresse, on va aller chercher des documents dessus... Sur Internet, dans la documentation de la classe...” ont dit Joanne et Jennifer !

Il  faut  entendre  par  là  un  ensemble de   techniques  propres  à  associer  les élèves  à  la  classe:  conférences  d'élèves suivies   de   débat,   de   projection   de diapositives,  de  présentation  d'affichage   ou  d'album,  d'écoute  de  disques, de  réalisation  de  maquettes.
Nos  élèves,  habitués  pour  la  plupart au  cours  passif  et  magistral,  où  l'on ingurgite  de  la  matière  première,  ne sont  pas  préparés  à  ce  style  de  pédagogie.  Il  faut  donc  les  aider.