L’étude de la géographie ne peut se réduire à des leçons tirées du manuel, ni même à des recherches documentaires décidées par le maître, dont le premier objectif est de faire le programme. Faire entrer la vie dans l’école, s’intéresser au milieu local, prendre le temps d’observer l’environnement proche, restent trop souvent absents des classes. Le temps est compté ; il y a le programme.
Si on veut parler, même seulement parler, de développement durable, on doit aussitôt s’extraire des logiques de rationalité et d’efficacité qui occultent la compréhension du monde, la réflexion et la projection à long terme.