Recherche générale : Ressource : archive, la difficulté scolaire, 2010

L’école du COTEAU 1 (Nancy,54) accueille 25 enfants, de 6 à 12 ans, orientés pour des difficultés scolaires et/ou des troubles du comportement. Ses enseignants engagent un travail pédagogique et éducatif pour les aider à (re)trouver le plaisir de venir à l’école et, ainsi, l’envie d’apprendre notamment en restaurant l’estime de soi,en développant la coopération, la citoyenneté et en leur offrant la possibilité de se créer un patrimoine culturel.

Éditorial Enseigner en milieu sensible,

Présentation du dossier du n° 180 du Nouvel Educateur

L’école de la Major, située en ZEP à Marseille, se compose de 9 classes dont une CLIS et une CRI .
Une majorité d’enfants est issue d’une immigration récente (comorienne et algérienne en majorité).

Des enseignants de l’école Antoine Balard à Montpellier (34) choisissent de créer des classes uniques en ZEP pour mieux répondre aux problèmes spécifiques des enfants du quartier.

Comme tout « instit » fraîchement sorti de l’IUFM de Livry-gargan (93), Valérie Portet commence sa carrière d’enseignante dans une Zone où l’éducation a été déclarée « prioritaire », son destin est tracé, il n’y a pas de question à se poser.
Pour elle, aller là où il y a des priorités éducatives pour les élèves pouvait être synonyme d’une implication collective locale en faveur des enfants et d’une volonté nationale de lutte pour l’égalité des droits...et donc aussi d’échanges humains,de projets pédagogiques et d’intensité ; ce qui correspondait à son engagement politique et à son projet d’enseignante.

En mars 2006, François Bégaudeau reçoit le prix France Culture-Télérama pour « Entre les murs » * chronique d’une année ordinaire d’un prof de lettres dans un collège du 19 ème . Peu après, invité à Nantes aux assises de la presse écrite et de la jeunesse, il a bien voulu nous parler de son
livre et surtout de sa conception du métier d’enseignant.

Le travail des enseignants en milieu difficile n’a jamais été autant médiatisé que ces quinze dernières années.
Il l’a toujours été du côté du fait divers,de la violence, de l’événement, du sensationnel.

L’inscription de droit, des enfants handicapés dans les écoles, voilà bien un « scoop » de rentrée susceptible de jeter le trouble… Avancée historique, ou simple déni des réalités ? Chez les parents et les acteurs sociaux, cela ne manquera pas de raviver enthousiasme et désarroi. Car derrière l’annonce, tellement d’oublis !