Depuis bientôt dix ans, Stéphane Daubilly enseigne dans ce qu’on appelle encore des Zones d’Education Prioritaire. Il a pu constater une forte inclinaison des enfants de ces quartiers à la création sous de multiples formes (mathématique,littéraire, scientifique, artistique, institutionnelle…), ce qui l’a conduit à opter progressivement pour une organisation de classe permettant davantage de création, de tâtonnement, d’expression.
A l’école maternelle Paul Lafargue, située en REP à Montreuil (93),un travail sur les contes a permis de mieux accueillir les familles pour en faire des partenaires éducatifs.
Ateliers d’écriture parents-enfants dans un quartier de Nanterre (92)
L’école Pablo Picasso à Nanterre a depuis longtemps ouvert ses portes aux parents. Un certain nombre d’entre eux a pris l’habitude de se mêler qui d’un rallye-lecture, qui de l’organisation de la kermesse ou d’un repas de tous les pays… ou encore de prêter sa vie le temps d’une soirée monographie ou d’une soirée Parcours de vie.
Gérard Chauveau,chercheur en sciences de l’éducation, auteur de « Comment réussir en ZEP » (éditions RETZ) apporte ici des éléments de réflexion sur les zones sensibles. Comment faire pour que (presque) tous les élèves apprennent et réussissent à l’école (de 6 à 16 ans) ?
Comment faire réussir les enfants des écoles en milieux populaires ? Quelles pédagogies de la réussite mettre en oeuvre dans les Zones d’Éducation Prioritaire?
L’école de la Major, située en ZEP à Marseille, se compose de 9 classes dont une CLIS et une CRI .
Une majorité d’enfants est issue d’une immigration récente (comorienne et algérienne en majorité).