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Brevets

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Quelques brevets utilisés dans ma classe.

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2010-2011-calculateur-math.ods20.41 Ko
2010-2011-francais1.ods22.34 Ko
2011-2012-sciences-histoire.xls13 Ko
brevets_sciences_08-11.odt13.82 Ko

brevet lecteur 1, 2...

Pour une fois que je tombe sur un instit qui s'intéresse à l'évaluation de la compétence en lecture, je suis obligé de lui exprimer d'abord ma considération, ensuite de lui chercher des poux... dans la tonsure?

Ces descriptions de brevet font intervenir la vitesse de lecture, mais il n'est pas prévu de contrôle de la compréhension (par un qcm, c'est le plus simple, le logiciel de l'AFL, Elsa, en propose, ce serait bien qu'il y en ait d'autres)... L'assurance de la compréhension est fournie, dans vos brevets, par des observations croisées, qui font appel, tantôt à la distinction des types d'écrits, tantôt à l'aptitude à une recherche documentaire, tantôt à une aptitude au débat oral, tantôt à une capacité à écrire... Ca brouille un peu la compétence qu'on cherche à valider: lire? faire du tri de texte? parler? écrire?... Si l'opportunité se présente de valider un niveau de lecture par l'aptitude à parler de ce qu'on a lu, tant mieux, on valide... mais si l'aptitude à en parler fait défaut? Donc ma question fondamentale est : pourquoi pas de qcm?

Je ne sais pas dans quelles classes de primaire vous travaillez. Moi, ancien prof de collège, j'ai fait passer des tests de vitesse de lecture à mes élèves, pendant 20 ans... j'utilisais en général les tests d'Elsa : J'ai constaté que les élèves qui étaient à 10 000 m/h étaient susceptibles de stagner, ou de régresser... à 12 000 m/h, avec 70% de compréhension au qcm, la lecture experte était acquise, plus de régression, et souvent une boulimie de lecture... Les théoriciens ont chipoté sur ce seuil -chipotage qui est bien malheureusement passé de mode- mais il reste qu'un instit qui observe l'activité de lecture de ses élèves en même temps qu'il mesure leur vitesse de lecture est suffisamment rare pour que je lui écrive. Continuez!

D'abord je suis épaté de

D'abord je suis épaté de trouver ici un instit qui s'occupe de la vitesse de lecture, en m/h, par-dessus le marché. Depuis 8 ans que je parcours votre site, vous êtes le troisième que je repère, à aborder la lecture sous cet angle. Moi, prof de collège retraité, j'ai baigné plutôt dans la mouvance de l'AFL, au cours de ma carrière.
L'autre point qui me fait réagir, c'est cette conception de brevet de lecteur, où intervient justement cette évaluation de la vitesse de lecture. Quand on parle d'évaluation -d'évaluation chiffrée- de nombreux mouvements d'éducation, dont l'ICEM, manifestent plus que de la réticence.

Il se trouve que, sans que je sois adhérent de l'ICEM, j'ai proposé, pour le congrès de cet été, un atelier qui a été accepté, dont le sujet est d'envisager la réalisation d'un site internet "réseau de jeunes lecteurs-réseau de profs"... Je voudrais bien convaincre l'ICEM de prendre à son compte ce projet! Je suis convaincu que les profs de collège en verront facilement l'intérêt, mais moins les instits, qui sont souvent persuadés qu'ils se rendent très bien compte du niveau de lecture de leurs élèves, sans test, sans chrono. Or, mon projet de site comporte la possibilité de cette évaluation "mathématique"... et j'y tiens assez!
Evidemment, quand j'ai vu vos fiches, je suis allé sur la liste des inscrits au congrès, et j'ai constaté que vous y seriez : Si vous y présentiez vos fiches de compétences, je serais heureux d'y aller... et je serais heureux de vous entendre réagir à mon projet.

Confraternellement
francois.mellot[arobase]laposte.net