C’est déjà, malgré nous, une maladie à la mode pour laquelle la Sécurité Sociale ouvre des maisons spécialisées, tout comme pour la tuberculose ou la polio. Il faut croire que nombreux sont les enfants qui en sont atteints et pour lesquels on n’a pas encore trouvé le sérum préventif qui pourrait enrayer l’épidémie.
Jamais encore nous n'avions accueilli dans nos Congrès un tel flot de congressistes de toutes les régions de France évidemment, mais aussi d’Italie, de ce beau pays franco-italien d’Aoste, de Suisse, du Luxembourg, de Belgique, de Hollande, d'Allemagne fédérale, de la RDA, de Yougoslavie, d’Autriche, d’Algérie, de Tunisie, de Turquie, du Canada, de Pologne.
Il y a un mois — au moment où j'écris — se terminait notre grande rencontre nationale et internationale annuelle.
Il nous faudrait tout un livre pour rendre compte de ce Congrès d'une extrême richesse, non seulement par ce qu'il a apporté de positif à son millier de participants, mais aussi par les fertiles ouvertures de travail qu'il a suscitées et dont nous devons nous contenter d'indiquer aujourd’hui les dominantes essentielles.
L’intervention de J. Fijalkow (université de Toulouse - Le Mirail) lors du colloque « Défendre et transformer l’école pour tous » (Marseille - Octobre 1997) aurait pu s’intituler « Dégonflons les ballons de baudruche ».
En effet, elle s’attache à cerner et à relativiser les notions de lecture à travers trois termes que l’on rencontre fréquemment dans le discours médiatico-politique actuel, à savoir : la dyslexie, la méthode globale et l’illettrisme.