En cette fin d’année, nous ne referons pas le bilan de notre travail, le Congrès d’Angers nous ayant déjà donné l’occasion d’une mise au point dynamique de notre mouvement pédagogique.
L’Ecole laïque est cette maison commune dés enfants, patiemment ébauchée par un demi-siècle de luttes et d’efforts, et qui reste menacée par tous ceux qui voudraient bien construire en face leur école à eux, même et surtout si elle n’est pas l’Ecole de la République.
Avec la nouvelle année, nous entrons dans la phase active de préparation de notre grand Congrès d’Angers, à Pâques prochain. Et dans cette préparation, nous ne saurions oublier le sens évident qu’attachèrent à ce choix à Toulouse et nos camarades Angevins qui nous offraient l'hospitalité, et la masse de nos adhérents qui l’acceptèrent d’enthousiasme.
Nous avons l’habitude, dans notre mouvement, de parler franc, et d’agir franchement aussi, en fonction des vrais problèmes qui se posent à nous. Nous pouvons commettre des erreurs. Nous les corrigeons collectivement dans la mesure où nous nous rendons compte que ce sont des erreurs. Et nous marchons ainsi de l’avant, loyalement et hardiment.