Réunion du 28 janvier 2012 chez Sandrine Olivier à Maclas: le lire-écrire

 Sommaire: Lire-écrire/réunions littérature/cercles de lecture/tapuscrits/Ideographix/AFL

Classe de Sandrine/quoi de neuf/journal de bord/le bonjour/le cahier d'écrivain

L'ICEM/adhésion/cotisations/stage de la Toussaint/soirée RIDEF

14 présents à Maclas:

Quoi de neuf

Axel: première année titulaire, elle passe vite... On rentre assez souvent dans des rapports de force. Comment gérer les comportements ?

Du coup, on reparle de l'IFMAN: il faut lancer cette journée de formation. On demande à Madeline si elle peut s'en occuper

Axel a envie d'aller visiter des classes: il faut demander à l'IEN

Dédé: présente un bouquin Même pas grave ! " d'Olivier Revol collection "J'ai lu".
Ce livre montre qu'il y a de l'espoir avec une équipe de six ou sept spécialistes, qui établissent des bilans complets en hôpital, avant de conseiller parents, enfants et instits !

Sarah: étudiante en M2, plein de questions

Blandine: toujours BAZIL... La saison de chasse est finie... La saison de ski n'a pas commencé...

Patricia: AFL (association française de la lecture): elle vient encore parce qu'il y a des pratiques à faire avancer

Marie-Laure: En dispo, elle va une fois par semaine dans son école. Elle a échangé avec Madeline, Muriel,... Elle va partir en stage aux Amanins, elle nous fera un CR.

Estelle de Maclas: c'est la collègue de Sandrine. Elle a le CE1.

Odon: première année en cycle 3, après des années de maternelle. Je me sens parfois coincé, alors que je voudrais bien que la classe fonctionne mieux naturellement. Point positif, on avance avec l'équipe.

Hélène: Le groupe m'a redonné du peps. Le stage aussi, j'ai commencé à mettre des choses en place dans ma classe. Ca me redonne de l'espoir dans le métier.

Yonathan: étudiant en M2 à Lyon

Véronique: à St-Julien Molin-Moletten depuis 20 ans. PS-MS. Licence de sciences de l'éduc. La culture de l'évaluation, ça me laisse perplexe.

Véronique de St-Julien bis. Je suis brigade. A l'IUFM, on ne parle pas de Freinet.

Anne-Gaëlle de St-Julien. Je suis adjointe mais pas titulaire. J'ai le CP-CE1. Le côté frontal, on peut faire autrement. Les réponses sont sûrement du côté des mouvements pédagogues

J-Luc: Toujours à Soleymieux. Toujours dans la formation malgré le désastre...

La classe de Sandrine:

Historique: quand je suis passée de maternelle à cycle 3, je ne pouvais pas continuer comme ça... J'ai fait le stage du GD42, j'ai mis en place le quoi de neuf, et tout a changé !

L'année d'après, j'ai mis en place le journal de bord. Une feuille par jour, je n'ai pas tenu, ça faisait trop... Je le fais tous les deux jours. C'est moi qui écrit dedans, mais l'étape prochaine, ça pourrait être qu'ils le fassent... Il y a un animateur du quoi de neuf, un gardien du temps (qui utilise le time-timer). Au quoi de neuf, j'écris tout ce qui se dit. L'accueil dans la classe, ça change l'ambiance et le travail. Le quoi de neuf: les deux pôles (permettre l'expression individuelle, apprendre quelque chose aux autres)... Muriel: il y a des choses qu'on a pas besoin de savoir, c'est quelquefois à la limite...

Anne-Gaëlle: est-ce qu'on reste longtemps sans qu'on ait quelque chose d'intéressant ?

Dédé: quand le qdn n'est pas intéressant, l'enseignant doit prendre ses lunettes: lunettes maths, lunettes sciences, lunettes poétiques,...

Patricia: plus on codifie, et plus l'activité va prendre de l'allure...

J-Luc: plus les enfants sont grands, plus le qdn évolue d'un moment d'expression à un moment de co-apprentissage

Sandrine: je ne suis pas d'accord, on accueille la parole tant qu'elle a besoin de s'exprimer, quel que soit le niveau de l'intérêt.

Le bonjour: rituel du matin

Le journal est aussi un lien avec les parents. Il faut aussi du coup des temps travail personnalisé. Le conseil est arrivé après pour réguler tout ça. Puis les messages clairs, les fichiers,...

Cette année, je participe au groupe de l'ICEM qui travaille sur les problèmes vivants: mathématiser des situations de classe, construire des énoncés...

Lecture-écriture: on écrit tous les jours dans le cahier d'écrivain. Je vais jusqu'au bout du libre: s'ils ne veulent pas, ils n'écrivent pas, mais en fait ils écrivent...

Correction: j'utilise le GACODES

Ils peuvent venir lire le texte aux autres.

Thème du jour: Le lire-écrire

Patricia: il faudrait qu'on puisse revisiter nos pratiques. Je suis militante de l'AFL. Ecrire, pour des enfants, c'est aussi un enjeu. La place de la littérature, dans nos classes, quelle est-elle ?

La problématique de l'auteur: c'est une problématique d'adulte, mais si on la donne à des enfants, ça leur donne des clés.

Sandrine: Dans la classe, on travaille actuellement sur Chris Van Allsburg: on dégage des points communs dans les albums. Par exemple, les enfants ont été capables de se rendre compte que sa caractéristique est la manipulation du lecteur.

La question du décortiquage: ça ne leur enlève pas le plaisir... Pour l'AFL, l'enjeu c'est de faire ça dès la maternelle.

La pratique: Sandrine tape des textes dans Ideographix, elle en demande aussi (et en dépose) sur un site participatif ou plus de 700 sont déjà tapés.

Les enfants ont chacun le texte. Coupure en bas de page avec suspense: écriture de la suite. Il y a des choses qu'on retrouve d'un livre à l'autre. Dans le journal du jour, elle met l'apport culturel.

Ils lisent, notent sur le cahier de brouillon les mots difficiles. Puis débat collectif.

Véronique parle des cercles de lecture (d'après Jocelyne Giasson ?) . Un maitre des mots, un maitre des illustrations, un maitre des passages (plu ou déplu), un maitre des discussions

J-Luc: je fais des rdv littéraires: c'est le même esprit.

Le climat bienveillant dans la classe est fondamental: on en revient toujours à ça...

Le cas d'un enfant de CE2 qui ne comprend pas beaucoup de schémas culturels: par exemple, il ne sait pas qu'un professeur peut être un savant, donc sa lecture est très mécanique parce qu'il est vite perdu dans un récit même simple. C'est la confrontation avec d'autres qui va améliorer les choses.

La clé, ce n'est pas j'aime lire ou je n'aime pas lire, c'est pourquoi j'ai besoin de lire ?

Blandine: est-ce qu'il reste une trace ? Non, pas pour le moment...

Patricia nous redonnera les 5 propositions qui font qu'un enfant devient un vrai lecteur...

On décide d'agir ! Après un tour de table, on se dit qu'on a besoin d'explorer la littérature de jeunesse/

On se fait des réunions où le deal, c'est d'apporter des bouquins, faire partager, utiliser les bouquins de ressources de l'AFL,... etc...

Le lieu: IEN Andrézieux. Jean-Luc met un doodle pour la première...

La leçon de lecture: à faire à une réunion spéciale... J-Luc propose aussi un doodle pour ça un samedi matin.

Point ICEM:

1) Le GD42 adhère à l'ICEM comme personne morale: unanimité. Dédé s'en occupe.

2) Les propositions de cotisation nationale:

Le CA a envisagé trois propositions:

- garder la situation actuelle adhésion 60 et 80 € : 0 voix pour

- Trois tarifs: première adhésion à 40€, adhésion normale à 80€ et adhésion soutien à plus: 0 voix pour

- Variable par tranche de revenu ( 20 € revenu<1000€ 40€ 1500, 60€ 2000, 80€ 2500 100 € au delà: 9 voix pour

3) On décide de refaire un stage à la Toussaint, avec un temps de partage des outils. Ce serait les 4, 5 et 6 novembre. Patricia s'occupe du dossier cdva, peut-être avec Nikol ?

4) Soirée solidarité RIDEF: Il y aurait le groupe de Dédé et la groupe cabaret d'Annie... Il nous faut trouver une salle, mais plutôt une salle sans scène. Il y en aurait une au Chambon Feugerolles, mais il y a des gradins et une scène.  Salle Guy Poirieux à Montbrison ? En mai, ce serait bien...