Recherche générale : Ressource : archive, 31/03/2010

Pour Jean Claude Lavoignat professeur de musique à l’IUFM de Melun,l’important n’est pas de dispenser un enseignement théorique et technique mais d’aller vers un apprentissage de la conduite de la classe et de sensibiliser les jeunes professeurs à l’imprégnation et la création musicales.

Serge Boimare est Directeur pédagogique du Centre Claude Bernard à Paris.Ses travaux tendent à mettre en évidence l’appareillage psychique que l’enfant doit mobiliser pour accepter d’apprendre. La restauration de l’image de soi passe selon lui par la prise en compte des dimensions identitaires et symboliques. Pour cela, il prône la médiation culturelle avec, entre autres, l’usage des contes et récits mythologiques dans les classes.

Depuis quelques années,nous recevons sans cesse des conseils plus ou moins appuyés et des sollicitations en tout genre pour mieux évaluer les élèves.
Les choses se précisent.

Depuis quelques temps l’invitation, voire l’injonction à analyser sa pratique professionnelle apparaît dans les écrits, les discours, les formations.
Trois questions, a minima,peuvent se poser :
Qu’est-ce qu’analyser sa pratique professionnelle ?
Quel intérêt à s’inscrire dans une telle démarche ?
Comment s’y prendre ?
Praticien-explorateur de l’APP et formateur d’animateur de groupes d’APP depuis plus de dix ans, Patrick Robo tente d’apporter ici quelques éclairages à travers des éléments de réponses.



Depuis plusieurs années,Laurent Ott explore la « voie complexe et démocratique de la pédagogie Freinet » dans sa pratique d’enseignant et d’éducateur ainsi que dans ses travaux universitaires.

Les actions ou initiatives, pour donner lieu à des changements réels et d’une certaine envergure socio-politique, n’ont pas vocation à s’inscrire ou à demeurer dans la marginalité ou dans une apparente opposition et/ou dans l’indifférence. Ces différentes entreprises communautaires constituent,aujourd’hui, une dynamique sociale, qui vise à favoriser l’auto-organisation des acteurs populaires et les apprentissages mutuels en valorisant les compétences existantes et en les mettant en réseau afin qu’elles renforcent les capacités des populations dans des situations concrètes.



Jeune auteur, Vincent Cuvellier s’est récemment installé à Nantes où il a bien voulu nous parler de son travail et de ses relations actuelles avec l’école après un parcours scolaire quelque peu chaotique.

Une classe de cycle apporte nécessairement richesse, variété, hétérogénéité et naturellement les conditions de l’entraide.
À l’école Léon Grimault de Rennes, le tutorat instauré entre deux classes de cycle favorise la solidarité et permet d’aborder l’essence même de
la coopération.



Marie-France Peyrat (étudiante en thèse à l’université de Bordeaux 2, et membre du LARSEF, Laboratoire de Recherches sociales en Éducation et Formation) a mené une recherche expérimentale sur des pratiques pédagogiques visant les progrès d’élèves en difficulté scolaire.
Ce travail s’attache à définir les situations d’entraide en terme de symétrie ou d’asymétrie des compétences et c’est en cela qu’il nous intéresse.Cependant, l’étude expérimentale dont l’auteur rend compte ici n’a pas été menée dans des classes Freinet ce qui réduit le concept
de coopération à une situation d’entraide coupée de la vie de la classe. Bien évidemment, le résultat de cette étude ne correspond pas aux analyses issues des travaux qui peuvent menés dans des classes Freinet où, dans tous les domaines, l’expression, la création, les tâtonnements et les constructions participent pleinement à la réalisation de la classe coopérative.