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Congrès Strasbourg - Atelier "Math dans la classe Freinet, où en sommes-nous ?"

Le secteur math au congrès
Le débat : Mathématiques dans la classe Freinet, où en sommes-nous ?
 
Apprendre les mathématiques par la Méthode naturelle, un droit de l’enfant.
Le débat a été introduit par Rémi Jacquet qui a rappelé les enjeux de l’enseignement des mathématiques :
Malgré le contexte défavorable (programmes 2008 et orientations globales du ministère), il s’agit pour nous de former les enfants pour que les mathématiques soient un outil :
- de leur compréhension du monde,
- de leur maîtrise du monde,
- qui leur permette d’imaginer le monde.
L’enjeu est donc de former les enfants non seulement pour qu’ils acquièrent une grande efficience en calcul, mais de leur donner des outils d’analyse et surtout de développer leur imagination, leur créativité mathématique.
 
Nous avons choisi d’amener les enfants aux mathématiques par la Méthode naturelle
- car c’est le moyen d’atteindre ces objectifs,
- car apprendre par la Méthode naturelle est un droit de l’enfant.
 
Comme le montrent les connaissances actuelles, le cerveau humain est fait pour organiser la compréhension du monde. Il utilise non seulement ses capacités logiques, mais aussi ses facultés d’associer des idées et d’imaginer. L’émotion étant le moteur de l’action, nous devons faire accéder l’enfant au plaisir des maths. En le mettant en situation d’être auteur de son savoir, nous multiplierons les moments de jubilation (le Euréka d’Archimède) et l’élan vital ainsi boosté montrera que « Faire des mathématiques, c’est naturel ! ».
 
Où en sommes-nous ? Comment faire pour que dans les classes on atteigne l’efficience en calcul ? Comment faire pour que les mathématiques ne soient plus une matière rejetée par beaucoup, y compris par les maîtres, mais une source de plaisir ? Comment faire donc pour qu’on passe aux pratiques de méthode naturelle dans ce domaine ? Quels sont les besoins et quel rôle peut jouer le secteur Math de l’ICEM ?
 
A suivi un tour de table au cours duquel ont surtout été exprimées les difficultés des collègues à quitter un enseignement traditionnel pour passer à une pédagogie Freinet dans ce domaine.
 
Quelques intervenants ont alors exposé leurs pratiques. 
 
- Une personne de l’assistance a évoqué les résultats d’une pratique accomplie qui donnait envie de se lancer.
- Joëlle Martin (62) a ensuite montré une pratique intermédiaire qui lui a permis de se lancer en créations tout en s’assurant que ses élèves, très faibles au départ, maîtrisaient les bases de la numération et du calcul.
- Monique Quertier a évoqué quelques points importants de la pratique des créations mathématiques.
- Rémi Brault a évoqué les quatre entrées possibles : travail individualisé (fichiers), mathématiques vivantes, créations et recherches. A son avis, il est difficile avec les problèmes vivants d’impliquer tous les enfants et cet axe donne plus de chances aux bons qu’aux autres. Mais comme l’inconvénient avec les créations, c’est que, quand on reçoit des enfants qui ont un vécu fermé en math, ils sont effrayés par l’ouverture qu’on leur propose, il va commencer à la rentrée par des problèmes vivants car l’observation du réel donne aux grands de l’appétence.
 
Nous évoquons ensuite les possibilités pour le secteur Math de travailler en aidant ceux qui se lancent. Nous présentons, outre les possibilités de répondre à la demande dans les stages locaux et l’animation de stages nationaux, les possibilités d’échange et d’entraide qu’offre la liste Vivamath.
 
Notes prises par Rémi Jacquet