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Création d'histoire illustrée

Dans :  Principes pédagogiques › 

 

Revue en ligne CréAtions n° 258 "De mots en images"
annoncée dans le Nouvel Éducateur n°258 - Publication : juin 2022

Classes MS/GS École maternelle des sables, Paray-le-Monial (Saône-et-Loire)
Enseignante : Agnès Duboeuf-Masmejean

 


Création d'histoire illustrée

 

Dans le cadre d'un décloisonnement, je propose aux enfants de réaliser un album. En effet, à plusieurs reprises, ils avaient souhaité faire un livre de leurs histoires personnelles mais le grand groupe ne favorise pas toujours l'expression de chacun.
J'ai pour objectifs de mettre en valeur l'importance de l'adéquation entre l'illustration et le texte mais également de respecter une structure simple de récit.
Ce projet se déroule sur six séances.

Comme déclencheur, je présente aux enfants deux histoires d'éléphants : Elmer de David Mac Kee et Si j'étais un éléphant d'Isabelle Loupy. Je lis les deux albums et nous débattons sur la concordance entre texte et images.

Ensuite ils disposent d'un temps de dessin et de dictée à l'adulte  (ATSEM ou PE). Puis chacun·e montre son travail au groupe et je lis le texte. Le seul critère que nous retenons pour commenter l'histoire est de savoir si le dessin correspond au texte.
À la séance suivante, je lis aux enfants Rafara, un conte populaire africain illustré par Anne-Catherine De Boel. Nous en dégageons la structure qui est assez visible, même pour de jeunes enfants : situation initiale, élément déclencheur, rencontre de l'ennemi, personnage aidant, trois outils magiques, résolution du problème.

Ensuite nous commençons à parler de "notre" histoire.

Les enfants ont plein d'idées.

Je leur propose de se concentrer sur le personnage principal, gentil, et l'ennemi de celui-ci.

Ils choisissent de représenter l'un ou l'autre en le nommant.

Nous votons pour savoir quels personnages nous gardons : Nana sera notre héroïne et un dinosaure sera le méchant.

Lors de la troisième séance, nous construisons l'histoire sur le modèle de Rafara. Cette séquence est un peu fastidieuse, peut-être serait-il plus productif de la proposer en demi-groupe ?
Puis il nous faut fabriquer le livre : c'est ce que nous faisons pendant les séances suivantes. Les fonds sont peints à la gouache, les objets dessinés par les uns et les autres, chacun décide de ce qu'il souhaite faire, dans la mesure des besoins. Les personnages sont photocopiés pour ne pas avoir à les redessiner à chaque page.

   

 

J'écris le texte à l'ordinateur et le découpe en bandes que nous collons sur chacune des pages. Le travail avance...

De mots en images 


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