Par Muriel Quoniam le 27/08/09 - 10:50
- on apprend les techniques opératoires ;
- on couvre toutes les notions avec cette pratique de recherches libres.
La démarche :
Partir des créations mathématiques
Chercher des pistes de recherche avec le groupe,
Aider l’auteur de la création à choisir l’objet de sa recherche.
L’objectif étant que l’enfant trouve une procédure par tâtonnement.
Nous avons vu un film montrant la première étape :
une enfant met sa création au tableau et le groupe va décrire, faire des remarques, des propositions.
La création est multipistes mais l’enseignant n’induit pas.
Danièle précise des notions au cours de l’échange (par exemple la différence entre chiffre et nombre que certains enfants confondent).
À partir d’une remarque d’un enfant, Danièle propose un défi « ET SI … » (on cherchait quatre nombres identiques pour former un autre nombre). Tous les enfants cherchent, viennent à tour de rôle présenter leur solution.
À la fin de la séance, l’enfant a une amorce de recherche grâce à l’échange qu’il y a eu autour de sa création. L’enseignant en finalisera l’objet avec lui.
Dans un deuxième temps, nous avons vu les différentes étapes d’une recherche (sur des feuilles scotchées en accordéon). L’enfant la présente alors qu’elle est en cours (non achevée), ce qui permet aux autres enfants de se l’approprier en faisant des propositions pour l’avancer.
À la fin, une fiche est réalisée avec la recherche aboutie et l’enfant la présente. Les fiches sont rangée dans un porte-vue : c’est le patrimoine de la classe.
Ensuite, l’enseignante de la classe reprend des notions : tout le groupe s’exerce, travaille une procédure vue dans une recherche. Son projet est que les enfants classent les fiches : numération, calcul, géométrie, mesures, puis dans un deuxième temps les classent par notions.
Dans la phase d’évaluation, les enfants sont libres d’utiliser leur procédure, certains utilisent la procédure experte. Les enfants ne sont pas soumis à la technique experte, ils vont à leur rythme.
Les recherches ont été envoyées aux correspondants alors qu’elles n’étaient pas encore abouties ce qui a permis d’ouvrir de nouvelles pistes.
Sylvain Hannebique précise qu’en CM2, il y a des contraintes dans les recherches pour l’équilibrage par rapport au programme. Si un point du programme n’est pas fait, un stage maths est organisé pendant une semaine. En dernier recours, il peut proposer un cours collectif à partir d’une situation problème.