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Compte rendu du chantier de pédagogie sociale du 11 septembre 2016

Réunion du chantier de pédagogie sociale du 11 septembre

Présents :

1.    Josiane de Saint Etienne
2.    Mélody de Grenoble, Jennifer
3.    Pascale AFJK DDCS
4.    Hélène (Robinson)
5.    Erwan (de Marseille)
6.    Tito (Robinson et ateliers Ogre)
7.    Hélène (Robinson)
8.    Laurent (Robinson)
9.    Sophie (Robinson)

Le chien et Marie , ainsi que les Robinsons du dimanche (Ximelia, Andreï, Iasmina) ont aussi fait leur apparition.

Notre objectif du jour : mettre en lien la théorie et la pratique

Nous discutons de l'ordre du jour :

1.    Quoi de Neuf : Le quoi de neuf est articulé sur le lien entre théorie et pratique dans notre actualité
2.    Un travail sur à quoi sert le chantier (et les documents de l'ICEM)
3.    Un point sur notre fonctionnement
4.    Un temps sur le projet Tom

Le Quoi de neuf

Josiane- Saint Etienne - Terrain d'entente

Ce qui fonctionne  
Les temps où on réfléchit ensemble
    avec les enfants
    avec les adultes (dans les quartiers des femmes)

Un effort est fait pour articuler ce travail avec les enfants et celui des adultes

Hier , il y a eu un conseil des enfants ; on a fini pour trouver ensemble ce qui nous accroche ; les enfants ont émis des envies et là pour une fois le groupe s'est interrogé sur comment on peut rendre cela possible.

Les enfants voulaient faire un tournoi de foot mais là ils se sont dits qu'ils voulaient le faire pour une cause. Et là ils ont voulu le faire pour la Palestine.
Ce qui s'est réalisé ; c'est que ce que nous faisons au ras du sol , peut avoir aussi une dimension politique , sociale.
Cela crée aussi de la communauté.

Et, au « Café des femmes », cela devient de plus en plus un temps où on discute intensément de ce que l'on subit entre nous.

Le déclic, c'est de prendre l'initiative de prendre la parole et de transformer nos « chagrins politiques », en prises de paroles. Nous voudrions donner corps à « la Puissance des pauvres ».
(N. Ranima)

Discussion sur les thèmes de pauvreté , précarité.

Erwan  - Bricabrac Marseille

        Difficulté à se situer au sein du chantier de pédagogie sociale ; qu'est ce qui est commun dans ce qu'il perçoit de la PS et son expérience ? Ce qu'il trouve en commun c'est l'apport « 3ème type », avec « le chemin qui se fait en cheminant ».

A Intermède par exemple, il perçoit une structure déjà bien charpentée par un petit nombre.

Son interrogation : comment concilier groupe ouvert et groupe fermé ? Comment construire d'abord avec les enfants et puis après seulement que les parents se greffent là dessus ?

Questionnement politique sur les cercles de décision . Qui décide ?

Nous avons des discussions sur les crises associatives .

Hélène propose trois éléments qui ressortent de l'expérience d'Intermèdes et qui viennent de l'expérience de « nos crises » :

    affirmer que le « pouvoir » vient du travail
    affirmer que le travail ne se réduit pas au travail salarié
    Le travail de nos associations est comme un iceberg ; les décisions doivent prendre en compte la globalité de l'iceberg. Il y a peu de gens qui ont conscience de la globalité de l'iceberg. Ce sont eux qui doivent décider.

Josiane :  

   Elle abonde aussi en ce sens ; en effet l'expérience nous enseigne qu'il y a des choses à observer qui sont indispensables et pas négociables.

Mélody : A Mme Ruetabaga, persoenne n'a de vision totale sur tout ce qui se passe ; mais certains sont un peu porte parole et conservateurs de l'expérience du groupe.

Les parents se sont mis à nous faire confiance car ils prennent conscience de ce qui se pase avec leurs enfants

Jennifer :
Educatrice de jeunes enfants, ethnologue de formation ; elle a travaillé en Foyers de demandeurs d'asile. Elle est responsable d'un RAM. Elle a suivi deux formations en pédagogie sociale ici . Les éléments et pratiques résonnent avec ses intérêts. Elle aimerait sortir de sa pratique actuelle.

Ses questionnements actuels sont comment adapter les principes de la PS dans un cadre plus directif ? Elle est assez autonome dans son travail car elle travaille seule et a créé la structure à son origine.
De plus en plus d'injonctions, de règles.
Elle essaie de mettre en place un accueil  le plus libre possible. Elle essaie que ce soient les Ass mat qui s'inscrivent elles mêmes.

En ce moment elle est partagée sur « faire avec le système », mais jusqu'à où ? Le sentiemnt de s'être épuisée et grillée un peu à force de se battre contre.

Mélody  - MME RUETABAGA – Grenoble:

  Un nouvel atelier va être crée, avec un format mensuel, avec la ludothèque. Ce sera le 4 ème. Il ya une difficulté actuelle à poursuivre les activités après une expulsion (bidonvilles). Il y a  aussi des questionnements sur le financement (services civiques et CAE) mais il y a beaucoup de bénévoles. Il y a un essai de faire participer les enfants sur les demandes de fonds de financements locaux.

Beaucoup de sorties, mais projet de trouver un lieu de séjour et d'accueil pour les familles.

La participation des conseils d'enfants est inégale mais parfois il n'y a  pas besoin de conseil. Alors que beaucoup de choses se sont déjà dites au cours de l'atelier. A nos conseils il y a  parfois plein de monde ou c'est le désert.

Utilisation d'un bâton de parole ou d'une marionnette qui parle. Certains enfants sont formés aux rôles et gestes des conseils.  Ils acquièrent technicité et bienveillance

La recherche – Action : beaucoup de monde passe.  Souvent par exemple, ils disent « non » aux journalistes ou bien ceux qui  viennent avec des projets de recherches personnelles ; Ils sont souvent un discours de « zoologie », alors « on dit non ».

une chercheuse qui a  choisi la Villeneuve, comme objet est venue et leur a proposé (avec une coécriture de projet de recherche) de faire une recherche sur le positionnement dans l'espace et le déplacement des conflits , à partir des ateliers de rue.

Objets de tête recherche : la place des corps, des déplacements sur les relations sociales et leur organisation.

Pascale – DDCS  et AFJK

   Elle se situe un peu « en dehors » de ce que nous faisons et apporte un regard institutionnel et elle a des billes pour cet après midi pour contribuer au travail sur le Festival Tom.

 Elle essaie de développer la connaissance dece qui peut se faire en PS, à travers les pratiques . Ainsi que la connaissance de JK.

Elle a aussi été sollicitée pour développer des formations « laïcité », « vivre ensemble », « valeurs de la République ». Elle a coordonné une réponse à cet appel d'offres en mettant en relation Intermèdes , le Rocheton, la Fabrique d'initiatives citoyennes du 77 (Fédé départementale des Foyers ruraux) , les Francas 77, l'AFJK.

Elle a mis tout  le monde autour de la table et cela a fait sens et les gens ont décidé de travailler ensemble. Une formation éducation à la citoyenneté va être montée pour le 10/11.

Il y a une tentation des institutions (dont la CAF) de nous faire aller vers des pratiques normatives , en s'appuyant sur des assos mais aussi les personnalités qui les animent.
C'est un besoin de survie, un besoin d'air , pour lutter contre les situatiosn d'urgence qu'on nous impose.

Cela permet de bouger des choses, car cela identifie des ressources.
Ce que nous faisons suscite des attitudes ambivalentes et paradoxalement nous ouvre des opportunités et des possibilités d'expression.

Pascale se nourrit des apports de ce chantier, mais aussi d'autres organisations , comme ATD .
Il ne faut pas rejeter les contraintes qui nous arrivent car les contraintes nous aident parfois à trouver des astuces pour créer de l'inattendu et faire fleurir de la surprise.

L'Etat considère que tout ce qui est pédagogique est de l'ordre du privé.  On ne joue plus avec le capital temps.

Une référence : Paul Virilio , « Critique de la vitesse ».

Intermèdes – R

Deux choses que nous pouvons faire ressortir de nos pratiques c'est l'effet amplificateur de nos actions :
    le temps
    le nombre ,
Josiane : relativise car tout ce monde là, il faut aussi le gérer et certains stagiaires qui sont dans une spirale négative.

Tito et Laurent précisent que le nombre peut être porteur mais qu'il faut de la directivité et de l'énergie.

La relation au travail est tellement précarisée que c'est la notion d'engagement qui se perd.

Le fonctionnement du chantier

La Recherche action : Pourquoi nous ne sommes pas allés jusqu'au bout ? Parce que chez nous la recherche action c'est tous les jours. Nous avons compris que ça ne faisait pas moteur.

Quel fonctionnement souhaitons nous les uns , les autres ?

La fréquence dépend aussi de la localisation :

Tito pense que nos chantiers doivent avoir deux parts :

1.    une part d'échanges et de contacts
2.    une part de création commune (actuellement le projet TOM).

Que cherchons nous ?

1.    Des vues extérieures avec des gens qui partagent nos expériences (Erwan)
2.    Se retrouver permet de mettre de la réflexion philo sur ce que l'on vit ; les questions par exemple sur la question du pouvoir (Josiane).
3.    On a besoin de trouver aussi des choses qui sont en lien avec ce que l'on vit localement ; on ne peut pas prendre seulement des nouvelles des uns , des autres (Josiane).
 
Comment organiser le temps ?

    Choisir une étude de cas et tous réfléchir dessus
    Choisir un thème et comment il se décline chez chacune de nos associations .

C'est une bonne idée d'envoyer en amont un mail de « Quoi de neuf » sur l'actualité de nos assos.  Ce jet là en amont peut nous permettre d'aller.

Au delà des chantiers, on peut aussi avoir des relations particulières pour  venir  visiter une structure.

Ce que nous pourrions décider :

Trouver un local à Paris faciliterait les choses.
Un hébergement solidaire est également possible chez nous

Les éloignés : Montpellier, Mazingarbes, Nantes, il nous faudrait prendre contact directement et les inviter directement à venir.

Nous irions vers une réunion tous les deux mois
Laurent cherche une MJC parisienne qui pourrait nous accueillir à chaque fois

Pause méridienne

Après midi : projet TOM

Les différentes parties du festival

Les MJC, structures Baschet, GFEN criture, CSL , théâtre Ecole
Catherine Tomckiewicz , préfère le thème « colloque ». Robert Géant viendra également.

Quelle logique donner à la matinée du 18 ?

Commencer à 9h30 pour accueil et mot de bienvenue

Il nous semble qu'il faut insister :

    sur le changement de contexte ; une société où les jeunes sont moins en révolte que désespérés
    des points communs : de plus en plus d'enfants et  jeunes ignorés des institutions.

Premier temps : contextualisation (30 mn) par Laurent, sur la question des jeunes nefants, enfants et adolescents ignorés des institutions.

Puis  décliner sous différents angles des questions à R Géant, et E Cazottes , sur qu'est ce qui a changé pour telle tranche d'âge ? Et du coup comment faut il orienter les actions sociles et éducatives en conséquence ?

  Pascale nous suggère d'inviter en plus Mme Echapasse (art création, mots de passe)  / ou Patricia Fouassier. Il faudrait établir un dialogue avec elles pour vérifier leur intérêt , leur disponibilité et la cohérence des propos.

Mais il s'avère depuis que la participation du LAP est probable

Puis pause
Re synthétiser ce qui a été dit et le re contextualiser

Réserver 45 mn de débat.

Organisation du samedi 19 Novembre

3 heures :

Je fais l'intro : Eduquer au soin et à l'Education – La voie de la pédagogie sociale

    Intermèdes – Nicolae ( 20 mn ) et peut être un enfant ; puis deux ou 3 questions
    Terrain d'Entente (le café des femmes?) Josiane (20 mn) – puis deux ou trois questions
    Ruetabaga (ce qu'il se passe autour de la radio). Mélody et peut être un enfant  (20 mn) – puis deux ou 3 questions.

Sur la réactualisation du texte :

   Partir du texte de la Charte et envoyer ce texte sur la liste à amender sur la liste.
Laurent s'en charge.

A propos du congrès ICEM Aout 2017

Nous validons les demandes de participation de nos 3 associations, pour des stands , conférences , ateliers.