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De la trace au signe
L’idée de ce travail a germé suite au projet « TraceS, SigneS, EcritureS » proposé par les conseillères pédagogiques en arts visuels du département. Ce projet interdisciplinaire se déroule sur l’année. Il permet d’explorer avec ses élèves les relations entre arts visuels et écritures, de développer des situations de création plastique autour de l’écriture comme trace, signe, objet plastique, d’observer des œuvres d’art et différents types d’écritures dans le monde et à travers l’Histoire, ainsi que le fonctionnement de notre langue.
Fabriquer son outil pour tracer
Pour démarrer le projet, je propose aux élèves de créer un outil qui permette de faire des traces avec de la peinture. Suite à ma demande écrite aux parents, les enfants apportent des objets « prêts à être jetés », des matériaux…, la contrainte étant qu’ils ne dépassent pas la taille de la main. Enthousiastes, ils arrivent avec leur sac rempli. Les objets sont tous étalés sur une grande table, les enfants les regardent et certains ont l’idée d’en apporter d’autres.
 
Chaque élève réalise un schéma pour imaginer son outil à faire des traces.
| Il nous faut alors régler la question du partage pour dépasser le sentiment : « C’est moi qui l’ai apporté, donc c’est à moi. » Tous se mettent d’accord : avant d’utiliser un objet apporté par un autre, il faut lui demander son autorisation. Le schéma sous les yeux, ils choisissent leurs objets et commencent à fabriquer leur outil. Se pose rapidement la question : « Comment assembler des objets de taille, de forme et de matériaux différents et parfois étonnants ? » |
un blanc de poireau .... utilisable des deux côtés
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Ensemble nous faisons le point. Les élèves énumèrent les possibles pour « faire tenir ensemble » : coller, visser, souder (pas en classe !), scotcher, caler, ficeler, lier, attacher, punaiser, etc.
Après quelques tâtonnements, ils découvrent que pour faire tenir un objet dans un autre un peu plus grand ils peuvent utiliser une cale en tissu pour augmenter l’épaisseur du plus petit.
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Il faut deux ou trois séances de fabrication pour que chaque élève réalise son outil. En comparant le schéma initial à l’outil inventé, ils constatent que parfois l’écart est grand entre leur projet et leur réalisation finale. Ces différences sont liées aux contraintes de fabrication mais aussi au fait qu’en cours de réalisation, les élèves se laissent porter par leur imagination et par les échanges au sein du groupe.
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Projet initial
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Outil réalisé
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Schéma de l’outil réalisé
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