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CR réunion GD 86 janvier 2016 à Coligny Cornet

 

 

Présents :

Philippe, Véronique, Martine, Christine, Muriel C & P, Solène, Valérie Gauzolino (coach pour enseignant), Ernestine et Marion.

 

Quoi de Neuf :

 

Tour de table pour se présenter

 

- Intervention et présentation de Valérie Gauzolino : elle cherche à faire des observations dans les classes pour connaître le métier d'enseignant et le système éducatif français. Jusqu'à présent elle a observé de manière "non-officielle". Elle souhaite désormais le faire en toute transparence vis à vis du Rectorat.

Elle présente aussi le Printemps de l'Education : en avril, mai ou juin 2016, une journée événement sera organisée. Des ateliers seront proposés pour présenter les différentes pédagogies. L'association sollicite le mouvement Freinet pour y participer.


- Stage régional :

Il se passera au mois d'avril. La date privilégiée est le lundi 18.

Après consultation du sondage passé auprès des autres départements, le groupe est d'accord pour basculer la date au lundi 11 et mardi 12 avril.

Philippe rappelle donc la MAIF pour voir si ce changement de date est possible. Ernestine propose de voir auprès de l'ESPE quelles sont les possibilités. Muriel explore la piste de la mairie de Poitiers.

Le Printemps de l'Education demande s'il pourra tenir un stand.

 

- Intervention IRTS :

Il faut leur donner une réponse quant à la demande d'intervention pour présenter la PF. Concernant l'intervention de l'année dernière, le GD n'a pas encore reversé la moitié du défraiement.

Le GD reverse donc 149€ à l'ICEM.

 

Discussion :

 

Philippe propose de réfléchir à l'organisation spatiale et à l'emploi du temps.

Il se demande comment faire pour avoir le plus de chance possible de réussir à mettre les enfants au travail.  Il a déjà fait le choix de ne pas proposer la même tâche à tous ses élèves : en développant l'autonomie, Philippe pense tenir une première réponse à son questionnement.

Comment faire pour que l'élève ne se retrouve pas avec une place attitrée toute l'année ?

Dans sa classe, Philippe a prévu une boite plastique/enfant dans laquelle ils peuvent ranger leurs cahiers, classeurs et manuels.

Pour autant, il constate que les enfants n'arrivent pas à se détacher de leur casier individuel placé sous les tables.

Philippe opte donc pour une solution où les enfants pourront avoir une place attitrée mais seront amenés à se déplacer pour travailler. Il a observé qu'ils étaient plutôt rassurés quand ils avaient une place définie dans la classe.

 

 

Philippe explique qu'en règle générale, il a du mal à capter l'attention de tous dans les temps collectifs.

Martine suggère d'installer un groupe de tables qui resterait disponible pour qu'un groupe puisse y travailler avec l'adulte pendant que les autres travaillent à autre chose.

Solène évoque l'utilisation qu'elle fait des tabourets dans sa classe. Elle dispose de quelques tabourets très légers que les enfants peuvent installer selon leurs besoins pour travailler avec d'autres.

 

Il apparaît donc nécessaire de prévoir dans la classe un véritable espace avec quelques tables et tabourets ou bancs pour qu'un groupe pusse travailler (éventuellement devant le tableau).

 

Au sujet de l'emploi du temps : Philippe a arrêté de définir des plages trop spécifiques type "calcul mental", "résolution de problème", "conjugaison". Il recherche plus de souplesse dans ses modalités de travail (en autonomie, en groupe, en collectif).

Il a donc choisi d'avoir des temps de plan de travail et d'autres temps plus orientés vers les "maths" ou le "français". Concrètement au fil des jours, les plages de plan de travail prennent de plus en plus de place.

Philippe recherche plus de temps pour que les enfants travaillent en autonomie.

Véronique rappelle qu'elle ne s'interdit pas de faire un temps collectif pour "faire la leçon". Pour certains enfants, il est important de prendre le temps de revoir certaines notions.

Martine explique qu'elle propose dans sa classe des ateliers auxquels les enfants peuvent s'inscrire (ex. : atelier soustraction pour revoir la technique opératoire). Le temps de bilan qu'elle organise en fin de journée permet à chacun d'exprimer ses difficultés.

 

C'est une proposition qui est faite à Philippe : prévoir un temps à mi-parcours dans la journée pour savoir où chacun en est.

 

Questionnement sur le plan de travail :

Solène l'envisage comme une feuille de route. Les enfants sont en plan de travail toute la journée dans sa classe. Elle fonctionne en ateliers pour les maths et le français. Son problème c'est de vouloir que les enfants passent partout.

Martine explique que le plan de travail est bien souvent figé et ne laisse pas assez la place à l'imprévu.

Philippe explique que le plan de travail permet de mettre en évidence les besoins ou les difficultés de l'enfant.