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Conférence pédagogique "hétérogénéité et difficulté scolaire" de l'IDEM 44

Dans :  Région Grand Ouest › Techniques pédagogiques › 

Le mercredi 30 janvier 2013 a eu lieu l'animation pédagogique "hétérogénéité et difficulté scolaire" de l'IDEM 44. Cette année, cette animation était intégrée dans le plan de formation. Les années précédentes, une conférence pédagogique sur le même thème avait eu lieu, mais en dehors du cadre institutionnel, dans le cadre des "contre-animations".

70 personnes environ étaient présentes, malgré certains "ratés" de l'administration (confusion entre deux thèmes d'animation) et le fait que les IDEN avaient le choix de retenir cette animation ou non dans leur circonscription. Le public présent était différent de celui des animations plus "militantes" des autres années. Malgré tout, nous avons senti un enthousiasme parmi les enseignants présents et une grande curiosité quant à nos techniques.

Voici le plan de la journée

  • Préambule de présentation
  • Travail de réflexion en petits groupes  sur l'hétérogénéité
  • Visionnage de films
  • Groupes de travail sur l'évaluation/ le travail individualisé - L'enfant auteur/la coopération - une autre gestion du temps et de l'espace.
  • Mise en commun par petits groupes

 

Voici divers comptes rendus, différents car il y avait divers ateliers...

Compte rendu de Pascaline

Répondre à l'hétérogénéité et à la difficulté scolaire aujourd'hui ?

Préambule de présentation
Qui organise ?
==> l'IDEM 44 : nous portons des valeurs et un regard critique sur l'école, nous travaillons ensemble pour faire d'autres propositions.

Le contexte de création des formations

L'an dernier, le groupe IDEM 44 et le groupe résistance pédagogique a décidé de ne plus aller aux animations officielles et de se réapproprier notre formation en travaillant sur nos problématiques : gestion de l'hétérogénéité, l'autorité/la discipline, la motivation des élèves. Cette année, nous sommes dans le plan de formation toutefois l'attitude de l'inspection face à ces formations est variable. Ces animations ont été faites dans l'optique de se réapproprier sa formation et pratiquer la co-formation.

Nous avons une conviction : une école qui donne sa chance à tous.

Travail en petits groupes
Réfléchir et écrire sur le thème en s'aidant ou non des affiches contenant des "affirmations" sur l'hétérogénéité (Pour ou contre).
Voici quelques réactions/réflexions que nous avons eues :

  • C'est pour cela que j'ai fait ce métier, pour donner le plus à ceux qui ont le moins, et j'ai l'impression que c'est un idéal déçu. Le problème est la culture de l'école, l'institution et les outils.
  • Le problème est aussi le nombre d'élèves qui ne permettent pas de prendre en compte chacun.
  • Une classe à un seul niveau est-elle une classe homogène ? Pour Olivier, elle n'existe pas et heureusement.
  • Une classe de cycle permet d'avoir le temps, on peut construire ces compétences sur trois ans. La durée n'est pas forcément liée au même enseignant mais à une façon de travailler et un suivi de l'enfant sur la durée.
  • Il faut aussi accompagner les parents dans ce cadre-là.
  • Pourquoi n'évoluons-nous pas vers cela ? Certains outils nous empêchent d'aller vers la prise en compte de l'hétérogénéité. Nous avons appris à faire classe à un groupe, il faut revoir se façon de penser les choses : nous avons un groupe dans lequel il y a des individus. Il faut savoir où chacun en est.
  • Le problème est l'autonomie : l'hétérogénéité est aussi dans l'autonomie. Importance de mettre les enfants au travail. Du coup il faut mettre les enfants au travail : le vrai travail est celui que l'enfant a décidé. Il est aussi plus facile quand on arrive à gérer la classe avec les enfants. Il faut aussi lâcher notre position, partager les responsabilités dans la classe.
  • Une enseignante de CLIN parle de sa chance de son énorme hétérogénéité et qu'en plus, elle a 15 élèves, elle n'a pas de programme...Ses élèves apprennent énormément ensemble.
  • Il faut s'autoriser à ….
  • Mettre en place le temps, l'espace, les règles de vie pour voir ensuite si cela fait parti des programmes (post-grammes).
  • Où est la place de l'évaluation ? Visualiser le programme mais les avancées sont différentes.
  • Problème de l'insécurité que peut créer ce genre de pratiques : cela se construit au cours du temps. Travailler plusieurs années avec les mêmes enfants permet de sécuriser les autres. Le tutorat permet de faire cela aussi.
  • Il y a un engagement à l'extérieur à avoir (syndicats, etc...) pour travailler sur les autres points que la pédagogie (nombre d'élèves, programmes...).

Visionnage des films

Enfant auteur et coopération

  • Un film d'ici avec la participation de France 5
  • Pratiques Freinet en maternelle : temps de travail individuel en maternelle

La gestion du temps et de l'espace

  • Préparation d'un emploi du temps de semaine
  • Mise en place d'un emploi du temps personnel

Le travail individualisé et l'évaluation

  • Coopérer pour apprendre

Groupe évaluation-travail individualisé
 

Créations maths (un groupe a demandé à travailler sur ce thème)

Pratique de Claude

- création

Consigne aux élèves : « Créer quelque chose de mathématique avec chiffres, nombres, lettres, points et lignes. »

- constat
Puis, au départ, la classe regarde toutes les créations maths des enfants (5 par 5). Qu'est-ce que vous voyez de mathématiques ? L'enseignant a au préalable étudier les créations mathématiques des élèves pour lui-même en dégager des principes et se former aux différentes notions qui risquent d'être abordées. L'enseignant parle le moins possible.
« Il y a une ligne, une ligne droite... » « Qu'est-ce qu'une ligne droite ? » L'enseignant marque les définitions provisoires au tableau en mémoire par des affichages aussi si besoin.

- recherche/défi possibles mais pas systématiques
Le « si » est important : si on faisait ça...Cela lance des recherches.
Le « c'est comme » est aussi important. C'est à force de répétitions et d'enrichissements que les enfants apprennent.

- parole à l'enfant auteur
Il y a une émotion qui est en jeu en plus des notions mathématiques.

Au départ, Claude prend toutes les créations puis il prend des créations en fonction du programme.
Dans le plan de travail les créations peuvent donner lieu à des exercice à faire, sous forme de petits défis à partir de ce qui a été crée. Il faut accepter un temps de travail après. Le plan de travail lui permet de systématiser les notions travaillées avec les créations.
Les créations sont un travail sur l'abstrait, les balades mathématiques peuvent permettre de redonner du concret aux mathématiques.

Plan de travail
Le plan de travail se met en place petit à petit. Claude faisait un plan de travail en maths et un en français. Au départ Claude ne met que « j'écris, je corrige, je recopie un texte »... Petit à petit, il rajoute des choses...
Au début d'année, chacun a son livret de formation avec toutes les notions à avoir en maths et français. Au début d'année, des tests sont nécessaires pour savoir ce que les enfants savent déjà. Pour chaque item, il y a une fiche d'apprentissage et un brevet et des exercices d'applications. Puis brevet valide la notion ou non. Le vendredi, les élèves prévoyaient le travail qu'ils feraient la semaine suivante.
Les différents groupes d'autonomie peuvent permettre d'aider à la gestion de l'hétérogénéité d'autonomie dans les groupes : groupe autonome, groupe aidé par les enfants, groupe travaillant seul. Si un élève ne travaille pas ou pas assez, il sera aider par l'enseignant dans le groupe le moins autonome. Quand ils ont besoin d'aide, il y a un groupe d'enfants qui aide les autres et si cela ne suffit pas, ils vont voir l'adulte.
Même avec le plan de travail, ce qui est important c'est que ce soit du vrai travail pour motiver l'enfant.

Les exposés
Du quoi de neuf notamment, peut être dégager des thèmes d'exposés. Pour les exposés, Claude sélectionnait les ressources où l'enfant pouvait trouver les réponses, avec une documentation précise. Puis l'enfant répond à ses questions puis il fait l'exposé, puis Claude complète. Il y a publication dans la classe et dans le journal pour donner de la valeur au travail. Claude a fait une liste de possibilités d'exposés si les enfants n'ont pas d'idée.
Le premier exposé est collectif : le cheval par exemple, quelles peuvent être les questions...
Les exposés se font en groupe de deux pas plus.

 

Mise en commun

  • Gestion temps et espace

L'espace est organisé en différents « coins » : espace lecture, espace maths, espace écrivain, espace graphisme et un espace collectif où on peut mettre tous les élèves.
Des outils ont été présentés : les fichiers Odilon, le cahier de graphisme, le cahier d'entraînement, le cahier de recherches maths.
Il y a des groupes d'entraide : 4 groupes hétérogènes.
Il y a des groupes de lecture : apprentis, en difficultés, les performants.

  • Enfant auteur

Discussion sur le tutorat, les sciences, les experts, les règles de vie, l'aide, les chaînes d'apprentissage....

Qu'est-ce qu'on a appris ?

  • s'autoriser
  • placer l'enfant au centre des apprentissages

 

 

Compte-rendu de Marie-Pierre
Travail en atelier du matin

Ça a commencé fort et direct!

L'hétérogénéité, elle est!
On n'a pas le choix. Quelque soit notre classe, on est obligé, de fait, de se confronter à elle.

La problématique dépend de quel côté on se place:
celui des enfants
celui des enseignants

L'hétérogénéité est lié à l'autonomie.
Ce travail là, autour de l'autonomie, est difficile.

Ça paraît plus simple de préparer pour une classe de même niveau,
mais on ne tient pas compte de l'hétérogénéité dans cette classe là.
Dans un double niveau, la différence est plus palpable.
Lorsqu'on a un seul niveau, on s'autorise à faire une seule préparation.
Si on a un double niveau, on s'oblige à faire des préparations différentes.

Il faut prendre en compte 3 aspects: le maître, l'enfant et les autres.
Pour cela, il faut travailler la gestion du temps et de l'espace.
L'organisation du temps de la classe se met en place petit à petit.
Comment gérer l'espace et le temps? C'est un tout à travailler en même temps.
Il peut y avoir des enfants « repères » pour aider les autres.
Être capable d'aider l'autre, c'est une dimension intellectuelle intéressante. Travail par binôme. Aspect positif.
Mais c'est compliqué. On a l'impression de valoriser toujours les mêmes,
ceux qui réussissent. Comment déplacer le tutorat?
Attention au statut! Pas d'enfants qui soient des mini profs!
Il faut trouver un équilibre. Garder un regard positif sur chacun. Important.

Les demandes d'aide en fin de journée, au bilan du soir:
-Qui a besoin d'aide?
Qui peut aider?
Mise en place de tutorat pour le lendemain ou un autre jour.
Au bilan, un retour sur les tutorats du jour. Est-ce que ça a fonctionné?
Important que chacun puisse aider à un moment.

Il faut penser aux différentes variantes possibles de travail à plusieurs au cours d'une journée: idée de tandem pour travailler ensemble à égalité, acquisition de notion par binôme, en tutorat, à 4, à 6, lors de temps de création, d'écriture, de résolution de problèmes. Déterminer des zones différentes dans la journée avec différentes fonctions.
Les enfants sont tous différents à des niveaux différents.
Le regard positif sur l'enfant, sur là où il en est et sur sa propre progression est essentiel.
Satisfaction pour nous de voir qu'un enfant progresse.

Mais les parents?
Certains ne sont pas prêts à ce fonctionnement. Ils veulent des notes!
Au bout d'un moment, on peut penser que les parents vont se rendre compte que leur enfant va bien, va mieux... mais pas tous.

En ITEP, confrontation à une hétérogénéité très visible, mais avec données psychopathologique en plus à prendre en compte.
Le travail d'entraide ne peut être imposé, mais respecté quand il vient naturellement.

L'entraide doit être organisée
La coopération: Travailler à plusieurs c'est important.
Observer c'est important.
C'est difficile d'être dedans et dehors en même temps.
On sait qu'on les aide mieux si on prend du temps pour les observer, mais on est submergé par les sollicitations. Est-ce un problème d'organisation?

En maternelle, accepter que les enfants apprennent, travaillent, même sur des temps, des activités libres et aussi grâce aux interactions entre eux.
Si trop de « bazar », pas possible de travailler, il faut donc mettre des règles en place.

On peut aussi apprendre à, lorsqu'on travaille avec un groupe et qu'on repère un petit groupe ne travaillant pas, ne respectant pas le contrat de travail, ne pas intervenir, laisser couler et revenir dessus avec les enfants concernés après coup.

L'autonomie, ça se construit. Le plan de travail, ça ne fonctionne pas tout de suite et au début, il est minimaliste.
Il faut que l'enfant soit en sécurité pour que ça fonctionne. Il faut y aller avec prudence et calme.
CE1? Est-ce trop tôt pour mettre en place un plan de travail?
Enfants non lecteurs... Quelle gestion? C'est plus difficile?....
Au CP, les enfants sont encore autonome. Ils sortent de maternelle, ils ont l'habitude de fonctionner en atelier (utiliser, gérer, changer). En revanche, c'est plus difficile de construire l'individualisation du travail.
En CM2, ils sont déjà formatés, l'autonomie est plus difficile.

Le plan de travail, c'est un outil qui n'est pas indispensable.

Le démarrage:
On commence petit et puis peu à peu on peut transférer une pratique qui marche, un fonctionnement...On observe l'évolution petit à petit et on ose essayer des choses.
Si l'ambition est légère, on peut s'impliquer plus facilement.
Les programmes ne sont que des points de repère.

Ce qui est important ce n'est pas ce que j'enseigne, c'est ce qu'ils apprennent!
Pour que les enfants apprennent quelque chose, il faut qu'ils le transforment, qu'ils l'utilisent.
Il faut donc laisser le temps!(c'est de Claude).

Compte rendu de Christine

Animation pédagogique du 30 janvier 2013 autour du thème
de l’hétérogénéité.

Compte rendu du groupe de travail salle 119

Les principales difficultés qui ont été exprimées par les participants sont :

- les différences qui existent entre les enfants au niveau de l’âge, de la maturité .
Cela renvoie à la gestion du temps à consacrer à chacun et à arriver à offrir à tout le monde du temps et du temps entre les enfants.
Une collègue souligne la différence qui existe entre « équité » et « égalité ». Certains ont besoin de plus de temps que d’autres. Est-ce juste ?

Une collègue ne s’inscrit pas dans cette pensée. Dans sa classe, elle a aussi mis en place un PPRE pour les élèves en grande réussite.

Au niveau de la classe multi âges

Il est souligné la richesse que présente le multi niveaux par les animateurs du groupe en terme d’échanges, d’aide et que c’est sans doute moins difficile à gérer que dans une classe à un seul niveau où de toute manière il y de l’hétérogénéité ; à la condition que l’on ne cloisonne pas les niveaux.
Dans toutes les classes, les enfants ne sont pas prêts à apprendre les mêmes choses en même temps.
Le multi âges permet le réinvestissement des notions ou d’aller à la rencontre des notions.
Le savoir est validé à plusieurs reprises.

Au niveau du programme/évaluation/ posture de l’enseignant

Il y a un renversement de la posture de l’enseignant lorsque l’hétérogénéité est gérée. On peut compter sur les enfants. Il y a une véritable entraide entre eux ; valorisante.C’est une organisation à mettre en place qui permet de dégager du temps pour l’enseignant.

On peut s’appuyer sur les compétences des enfants qui savent faire et expliquer (à leur façon).
Un bilan peut être fait chaque soir où chacun peut s’exprimer (J’ai besoin d’aide/en quoi ? Je peux aider)
Devenir une personne ressource –J’apprends et je transmets- est source de motivation.
La compréhension à différents étages s’exprime.

Un collègue débutant exprime que cela lui paraît difficile à mettre en place car il a du mal à avoir de la visibilité sur ce qu’il y a à apprendre (maîtrise du programme) « C’est sécurisant »

Il est alors souligner qu’il est important de s’approprier, progressivement,des fonctionnements qui nous correspondent.

Expression/communication et coopération

Beaucoup de situations mettent en jeu l’écrit. La mise en place d’autres moments, d’autres apprentissages qui ne font pas appel exclusivement à l’écrit permet de mettre en valeur d’autres compétences.
Cela peut être des moments d’expression des moments de tâtonnements :On passe de la compétition à la coopération.

Outils évoqués par les animateurs :
- le plan de travail personnel
- le temps de travail personnel
- le cahier d’écrivain, le texte libre
- les ceintures

Une collègue exprime le fait que les ceintures de conjugaison qu’elle a mis en place dans sa classe lui prennent énormément de temps.
La coopération entre les enfants peur être une réponse (ceux qui ont le brevet peuvent aider les autres).

Au niveau de la maternelle

Ce sont les mêmes supports qu’à l’élémentaire avec des niveaux de compétences qui correspondent au stade de développement où en est l’enfant.
On pratique aussi la création mathématique.

Il est rappeler par les animateurs le rôle très important de l’adulte, pour suivre les progrès de l’enfant et l’inciter à s’investir dans certaines activités.

 

 

 

 

 

Compte-rendu de Catherine

groupe de travail GESTION du temps et de l’espace
Cycle I

Consensus pour sire que le mot d’ordre en cycle 1= SOUPLESSE

Difficultés exprimées:
• Sensation de courir d’un groupe à l’autre
• Culpabilité de laisser les PS à l’ATSEM
• Quelle autonomie ?
• Relations avec les parents / les collègues
• Difficulté de la gestion de l’après-midi entre petits et grands.
• Que faire des moyens qui dorment encore. Les obliger à participer aux activités à leur lever ?
• Difficultés liées aux espaces parfois mal-commode : couchette éloignée de la classe, horaires des récréations, disponibilité des ATSEM l’après-midi.
• Respect des rythmes des enfants difficile, en particulier l’après-midi. Grande fatigue constatée en janvier/février
• Accueil des PS et rentrées échelonnées

Des réponses possibles avec la classe multi-âges à condition qu’il n’y ait pas trop de PS.

Ateliers :
Faire des ateliers échelonnés en fonction des niveaux des enfants.
Ne pas hésiter à proposer plusieurs fois le même atelier en laissant la possibilité aux enfants de répéter même si les compétences sont considérées acquises.


Gérer le temps :

Prévoir des temps court au début d’année : pour les temps de parole, d’écoute, de regroupement.
Accepter que les + petits ne puissent rester aussi longtemps que les grands.

Bouger dans la classe – évolution dans le temps :
Coins-jeux qui changent tout au long de l’année : soit enrichis, soit certains disparaissent pour laisser la place à de nouveaux. :
 Evolutifs : en fonction de l’actualité, des propositions des enfants
 Les + grands aident à construire les jeux
 Jouer avec les enfants
 Expliquer les besoins des uns et des autres : par exemple expliquer les besoins des petits aux grands (et vice-versa !)
 Inscription aux ateliers

Présentation du « Quoi de neuf « chez Charlotte (classe multi-âges à la Chapelle Launay)
 1 temps de parole /enfant dans la semaine (un jour est donné à chacun) pas d’inscriptions
 Chaque enfant sait qu’il a son temps de parole dans la semaine (les familles sont informées). Il peut l’utiliser ou non.
 1 animateur appelle (au début l’adulte, ensuite les enfants)
 Rituel d’introduction : « je présente… » « je voudrais vous dire… »
 Accepter qu’il y ait parfois des choses impossibles à différer.
 Les autres enfants peuvent poser des questions (en début d’année), ensuite les questions sont posées à la fin du Quoi de neuf : « j’ai une question pour… »
 Constat : Les enfants participent beaucoup +

Gestion de la classe multi-âges
Diversifier les temps :
 Décloisonnement quand c’est possible
 Chez Charlotte :
o Matin : EPS MS/PS
o Après-midi : GS

Les familles :
 Les informer suffisamment en amont (dans le cas de choix de classes multi-âges)
Cahiers de vie : on restreint seulement dans le sens école Maison
Pour éviter que certains n’aient jamais rien à montrer - sans jugement sur le fait qu’ils soient consultés ou non.
 Chez Charlotte : les enfants peuvent les consulter en bibliothèque
 Vont dans les familles en fonction des collègues : hebdomadaire ou tous les jours ou mensuel.
 Faits avec les enfants- Importance d’y mettre des photos surtout pour les PS ou quand on n’utilise que parcimonieusement les traces écrites (cela aussi à bien expliciter aux parents).
 Certains cahiers de vie contiennent tous les travaux des enfants, d’autres utilisent cahiers de vie + cahier de travail individualisé (MS/GS) + cahiers de progrès sur les 3 Années.

Conclusion :

La discussion a été riche. Les collègues ont exprimé leur besoin d’échanger, leur envie de découvrir d’autres façons de travailler. Très heureux de la générosité de Charlotte qui nous a fait partager un peu de son expérience. Toutes les questions n’ont pas trouvé de réponses. Je n’ai pas pensé à parler du groupe maternelle (mais peut-être serait-il pertinent de communiquer à ce sujet auprès des collègues).
Dommage aussi qu’il n’y ait pas eu présentation d’outils pédagogiques, ou témoignages…
 

 

Documents sur l'hétérogénéité sur le site de l'ICEM

Fichier attachéTaille
Document sur l'hétérogénéité35 Ko