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Cailloux de Noël
Des cailloux!
Une présentation au «Quoi de neuf»,
qu'en faire?
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Au début de l'année, au «Quoi de neuf?»,
un enfant s'adresse à la classe :
«Pendant les vacances, sur la plage, j'ai ramassé un caillou. Je l'ai apporté pour le montrer.»
Sa forme et ses couleurs frappent les enfants qui lui posent des questions et font des remarques comme :
«Tu l'as trouvé dans l'eau ou sur le sable?»
«Tu sais pourquoi il est de cette couleur?»
«Il ressemble à un oeuf (un canard, une chaussure...).»
Comme sa présentation intéresse bien la classe, d'autres enfants se mettent à en apporter d'autres ... pas toujours aussi intéressants !
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Rapidement, nous nous trouvons à la tête d'un nombre respectable de cailloux divers, voire de morceaux de bitumes détachés de la route.
Une question se pose alors : que faire de tous ces objets ? Dans le même temps, nous nous interrogeons sur la réalisation de petits objets, fabriqués par les classes, à vendre à l'occasion du marché de Noël organisé chaque année par l'école et l'association des parents. La réponse devient alors évidente : nous allons peindre nos cailloux ! |
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Certains enfants ont remarqué la présence d'un reste de peinture acrylique dans l'armoire. Je propose alors d'employer cette peinture qui tient mieux et qui est plus "flashy" que la gouache. Nous achetons donc de la peinture acrylique. Nous discutons de la façon de peindre les cailloux.
Les enfants disent qu'on peut :
- peindre un paysage de Noël sur le caillou,
- juste décorer le caillou,
- se servir de la forme du caillou pour décider ce qu'on peut peindre dessus.
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Certains réinvestissent un travail antérieur de graphisme utilisé habituellement pour mettre en couleurs le journal de classe qui sort en noir et blanc de la photocopieuse.
En effet, nous avons pris l'habitude d'enrichir les dessins en remplissant les surfaces de graphismes (petites décorations fines et serrées) à la place des coloriages, pour des questions d'économie. |
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La réalisation a lieu durant des moments d'ateliers dans lesquels les enfants se répartissent selon le travail à accomplir : huit pour les cailloux, les autres pour le journal : écriture, correction, ou copie de textes, mise en page, mise en couleurs puis en décembre pour les décorations de Noël.
Pour peindre les cailloux, les enfants utilisent toutes les propositions et obtiennent des résultats plutôt contrastés.
Philippe Wain
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témoignages 
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sommaire "Un caillou dans le Millefeuilles" 
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caillou, peinture, installations éphémères
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