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Septembre 1997

 


CréAtions 78 - La part du maître - publié en septembre-octobre 1997


Rencontre nationale d’enfants à l’école Célestin Freinet d’Hérouville-Saint-Clair (Calvados) – Enseignante : Danielle Maltret

Pavages

A l’occasion du Centenaire de la naissance de Célestin Freinet, une rencontre nationale d’enfants a été organisée à l’école Célestin Freinet d’ Hérouville-Saint-Clair. Il y avait des délégations des écoles de Brest, Triel-sur-Seine, Marly, Soyaux. Deux cent quarante enfants se sont retrouvés pendant deux jours pleins. A une table ronde, en début de matinée, succédaient deux séances d’ateliers, dont celui de pavage bois.

 


 

Cette idée d’atelier collectif est née de mes échanges avec une artiste caennaise, Yvonne Guégan, qui a crée une décoration intérieure à base de pavés de bois d’épaisseur et d’orientation différentes.

Quelques créations en céramique ont été incluses dans ce pavage. Les pavés ne sont pas jointifs et les lignes du tableau sont modulés par l’éclairage ou l’angle de vue.

Pendant l’atelier Pavage bois, les enfants avaient à leur disposition des plaques de contreplaqué de différentes tailles, un lot de tasseaux et autres chutes de bois, des égoïnes, des serre-joints, des râpes, du papier de verre et des carreaux de céramique colorés.

Au moment de la mise en place de l’atelier, les enfants habitués au travail coopératif se sont très vite organisés en petits groupes pour composer un élément de pavage. Chacun prévoyait le pavé à découper pour qu’il s’harmonise dans leur projet de composition collective.

 

Ce travail en atelier a favorisé les échanges entre les enfants. Ils devaient respecter des contraintes de sécurité réciproque pour le maniement des différents outils, arriver à un consensus sur le choix des matériaux et l’organisation d’un pavage.

A la fin d’un atelier, on tendait à obtenir un élément de pavage terminé. Si la plaque de départ n’était pas remplie, le pavage pouvait être poursuivi par le groupe suivant. Lors du relais, les enfants qui confiaient leur travail et ceux qui le reprenaient devaient faire preuve de tolérance et de confiance réciproque.

A la fin de la rencontre, les enfants ont offert leurs réalisations pour que mes élèves composent l’œuvre finale. Ceux-ci ont essayé au sol plusieurs positionnements de ces travaux en tenant compte de l’angle sous lequel le grand pavage serait éclairé et regardé. Ils ont tracé le patron de l’arrangement chois afin de composer définitivement le grand pavage qui est exposé dans le hall de l’école et témoigne de cette rencontre riche en échanges.

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