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Marysia Milewski

Dans :  Arts › Arts plastiques › Techniques pédagogiques › 
Février 2006

 

 

Ma peinture actuelle est l'aboutissement d'un long courant qui s'est mis en mouvement dans ma petite enfance quand je suis entrée à l'école Freinet à l'âge de quatre ans (1964)*. En ce lieu, j'ai eu la chance d'avoir la disponibilité d'exercer ma création au moment où elle se manifestait.
J'ai commencé à peindre à ce moment là, et n'ai jamais cessé jusqu'à ce jour...
Je démarre spontanément, sans projet, rien n'est prévu d'avance. J'improvise encore et toujours, je jongle avec le hasard, me transforme et deviens pinceau… peu importe la durée de la danse, le résultat doit me plaire ! S'il ne me plaît pas je déchire et recommence, il n'est pas question de rester sur un échec… et, curieusement, ça marche…
(Il en était déjà ainsi à l'école, avec Clem que j'entends encore dire : « Allez, allez, tu peux faire mieux, approfondis ! » ou, alors que nous restions un peu trop longtemps sans relever la tête : « cesse donc de tricoter, va de l'avant ! » et son fameux : « Prends du recul, allez viens voir au moins d'ici ! » et elle mimait, amplifiant le mouvement.
Quant à « Maurice et ses Mathématiques », il fallait toujours que nous développions notre propre raisonnement, il n’en avait rien à faire de la juste solution, encore fallait-il savoir comment y était on arrivé : « Montre-moi le chemin que tu as pris…
Je ne peux m'empêcher de revenir à cette époque lointaine et pourtant si présente dans mes actes au quotidien...

(*dirigée à partir de 1966 par Clem et Maurice Berteloot).

 

Sans titre, 24 x 32 cm ; feutres ; 1972.

L’huitre, 100 x 100 cm ; collage sur toile ; 2002.

 

 

    sommaire n° 120 Le corps et ses langages 

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