Raccourci vers le contenu principal de la page

Scolarisation des enfants Roms en France

De nombreuses associations et organisation syndicales étaient présentes dans les locaux de Médecins du Monde à Paris, ce mercredi 22 septembre à l’appel du collectif Romeurope.

Compte-rendu

Le but de la réunion était de convenir d'une action commune afin de promouvoir la prise de conscience de la situation des enfants Roms vis-à-vis du droit a l'éducation . Ceci sans détacher ce droit de la CIDE (santé, nourriture, habitat …), les Roms ont des conditions de vie indignes et subissent une discrimination particulière.
A l’approche de l’anniversaire de la Convention et de l’autosatisfaction de la France, il est important de rappeler l’événement peu médiatisé du Rapport de la France à Genève et les nombreuses recommandations du Comité des droits de l’enfant des Nations unies.
Un rappel de la situation de scolarisation des Roms (ici un document à lire pour en savoir plus) :
-un taux de scolarisation indigent tellement il est difficile, notamment face aux collectivités locales d'obtenir ce droit, sans refus, sans frein, sans atermoiement, sans attendre l'expulsion suivante ;
- de rares scolarité anéanties par l'effet des expulsions violentes ;
- un déni d'accès encore plus fort vis a vis du champ périscolaire et périéducatif.
Remarque : le problème des expulsions serait en rapport avec le Droit européen : pas de possibilité d’obtenir un travail et l’autorisation de séjour ne dépassant pas trois mois (jusqu’en 2011). Mais c’est une fausse excuse et la France ne devait pas renvoyer sa responsabilité sur celle de l'Europe car elle peut enclencher des mesures qui relèvent du pouvoir strictement national : le Ministère du travail peut lever ces mesures transitoires, d’autres pays les ont déjà supprimées.

Le collectif Romeurope propose :

1) L’élaboration et la signature conjointe d'un document de sensibilisation, un 4 pages, à rédiger en collaboration avec les organisations représentées. Chacun a pu formuler des propositions de contenu pour ce 4 pages :
- d'y mettre peut-être des témoignages, d'enfants, de familles, ou d'enseignants
- de mentionner des expériences réussies
- d'y joindre la lettre ouverte
- de faire un lien avec Grenelle et le développement durable / Il n'y a pas d'école durable en France

2) L’écriture et la diffusion d’une lettre ouverte (au nom du groupement) avec un tronc commun et une partie plus spécifiquement orientée selon les destinataires : l’Education nationale, l’Association des Maires de France, Les présidents de départements et de régions, les collectivités territoriales, l’aide sociale à l'enfance (ASE).

3) Un clip a été également évoqué, un peu comme celui de RESF l’an dernier, mais c’est un projet à réaliser à plus long terme.

4) Pour le lancement du 4 pages, il a été décidé d'une conférence de presse en date du 4 novembre (un mercredi, dernier jour des vacances), en fin de matinée. Ensuite, à l’heure du midi, une nouvelle réunion-déjeuner du "collectif" (qui n'a pas encore de nom).

5)Il a été largement question de faire une action militante au salon de l'éducation (le 20 novembre).

Ce sera à l'ordre du jour de la prochaine réunion du 4 novembre.