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La fête du livre jeunesse d'Aizenay

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  Les deux projets se rejoignent : pour la scénographie de la fête du livre,
nous devons réaliser un "livre-matière".

Lors du remue-méninge sur le thème : «Comment faire ce livre et utiliser tous les poèmes écrits ?», germe l’idée de construire plusieurs planètes : une grosse terre ? chacun la sienne ? Au cours de la discussion, il est décidé d’en réaliser douze. Je propose d’utiliser des ballons de baudruche comme support.

Lors des ateliers, ils confectionnent les terres en encollant les ballons de papier mâché, et réalisent la dernière couche en papier blanc. Certains imaginent des terres et les peignent, d’autres les vernissent. Ce travail collectif permet de fabriquer les douze ballons-terres qu’il faut ensuite assembler.

J’imagine alors de faire des bouquets et apporte quatre pots de terre que les enfants peignent.

L’affiche de la fête du livre nous apporte la solution pour leur présentation : nous allons les placer dans une brouette qu’une famille se propose de nous prêter.

Les ballons sont fixés sur des tuteurs, les enfants ont recopié et illustré différents poèmes à la manière de Zaü sur des petits cartons, ils les accrochent avec du fil de fer, disposent un peu de paille au fond de la brouette, ajoutent des poèmes photocopiés et découpés. Voilà la brouette à poèmes prête pour la fête du livre !

 

Le marché aux poèmes

Lors de la quatrième séance, Isabelle initie les enfants à un « marché aux poèmes »

Elle a étalé leurs poèmes sur le tapis rectangulaire «rivière». Les enfants, installés d’un côté de cette rivière, tirent un poème au sort. L’un d’eux se lève, se place de l’autre côté de la rivière face au groupe, dit le poème et demande : Qui veut l’acheter ? Tous ceux qui désirent l’acheter se placent près de lui et lui disent un poème. Le premier donne son poème à celui ou celle qui lui a dit le poème qui l’a le plus touché.
Presque tous apprécient cet échange, seuls deux enfants n’y participent pas.


 

 

 

 

 

Pour se dire et écouter des poèmes à deux, Isabelle a apporté des tuyaux.
Cette idée est reprise lors de la fête du livre : les enfants offrent leurs poèmes en les murmurant à l’oreille des visiteurs.

 


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