Alors que nous écrivions notre deuxième lettre collective aux correspondants, lors d’un « quoi de neuf ? », Tristan présente un portrait de girafe réalisé au centre de loisirs. Se pose alors la question : que peut-on faire avec ce portrait ? (question rituelle à la fin de chaque « quoi de neuf ? »)
« On pourrait faire des portraits d'autres animaux. »
« On pourrait faire nos portraits et les donner aux correspondants. »
C’est cette deuxième proposition que les enfants plébiscitent.
Aussitôt dit, aussitôt fait : ils décident que leurs portraits seront grands comme celui de la girafe et qu’ils le réaliseront avec des feutres ; ils s'aident en se questionnant pour savoir « comment ils sont » : forme des yeux, du nez, etc.
Quand le portrait est abouti, je propose de le placer dans un paysage, celui où ils aimeraient être. Depuis un an, dans ma deuxième classe-espace d’arts plastiques, j'ai mis à la disposition des enfants une grande boite remplie de photos, dessins, affiches.
Chacun y recherche « son paysage » plus en fonction du dessin que des couleurs ou du ressenti. Je note que beaucoup choisissent les illustrations des calendriers de l’O.C.C.E réalisés par d'autres enfants. Puis ils découpent leur portrait. J'apporte mon aide à quelques-uns.
Plusieurs choisissent de placer leur portrait dans le paysage choisi, d’autres de le sortir du paysage ou de l’image. Quand ils ont trouvé le positionnement satisfaisant, ils le collent.
Je suggère d’ajouter une bulle pour y recopier ce qu’ils veulent écrire à leurs correspondants. Certains le font, d’autres non.
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